par Bélial Lun 1 Mar - 21:50Bélial, Archiduc de l'Enfer ; Seigneur du Carnage
Prénom : Bélial
Age : plus que votre grand-mère
Race : démon
Lieu de résidence : Vallée de la désolation
Description physique :
Bélial a une silhouette de forme humanoïde. Mesurant deux mètres, c'est une masse de muscle qui se présente dans un costume noir, lui collant à la peau. Il ne s'en sépare jamais et ce costume à la particularité de se réparer tout seul. Une longue cape rouge, semblant vivante complète sa tenue et possède les mêmes propriété de son costume. Ses bras sont protégés par des gantelets à pointes rouges ainsi que ses jambes, par des protèges tibias rouges, pourvus également de pointes.
Son masque noir, ne laisse entrevoir qu'une lueur verte venant de ses yeux. Il ne montre jamais son visage portant de lourdes cicatrices (cf histoire).
Du coté des accessoires, il porte une lourde ceinture dont la boucle est un crâne en fer. De ce crâne sortent des chaînes en fer qui pendent et semblent vivantes comme le costume. Elles peuvent s'allonger, attraper et frapper des ennemis (purement en rp).
Description psychique :
Bélial est un être qui vit la plupart du temps isolé ou erre dans le monde sans but hormis de faire couler le sang (il est partiellement amnésique et a oublié entre autre son origine et quand ses pouvoirs se sont révélés). Il n'est pas rare d'entrevoir sa silhouette sur un toit, dans un arbre, une montagne, immobile, sa cape flottant dans le vent. Il a élu domicile dans la Vallée de la désolation, dans une sorte de cathédrale en ruine où il ne tolère guère les visiteurs, comme vous verrez dans son histoire. Calme dans ces moments-là, la soif de combat, de faire couler le sang et de faire souffrir coule dans ses veines. Il ne s'en lasse jamais et causer ses maux sont ses uniques buts. Sa colère et sa haine peuvent être vite attisées quand on l'énerve ou que quelque chose lui déplait (et il ne faut pas grand chose parfois). Cela finit généralement dans le feu, l'effusion de sang, et la destruction. Bélial est un être extrêmement violent qui ne fait guère de distinction entre ses ennemis combattants et les innocents. Quand il fait des ravages il frappe sans distinction. Il n'a pas d'amis et n'aime guère la compagnie sauf quand il est obligé. Il est très difficile de s'en approcher, car seuls ceux qui peuvent attirer son respect ou avoir un peu de valeur à ses yeux peuvent espérer gagner sa confiance, ce qui pour l'heure n'est jamais arrivé.
Malgré sa sauvagerie et son cruel manque de sociabilité qui font que beaucoup pensent qu'il est une brute sans cervelle, Bélial n'est pas un imbécile. Il sait être réfléchit, bien qu'il fonce parfois tête baissée ne craignant personne et que l'issue de ses réflexions sont souvent des méthodes expéditives, efficaces et sans dommages de son côté. Enfin bon, tout ça pour dire que ce n'est pas l'idiot du village en somme.
Autre particularité, sa voix est grave est caverneuse (faisant très démoniaque en somme).
Histoire :
Une sombre silhouette avança dans ce qui était autrefois une ancienne cathédrale. Un silence pesait sur les lieux, seuls les pas de la silhouette se faisaient entendre, des pas lourds, pleins d'assurance. Plusieurs restes d'armures, parfois contenant encore un squelette, jonchaient le sol, victimes de combats, dont ils n'avaient aucune chance de victoire dès le départ. Personne n'avait pris la peine d'enlever ces corps, car il n'y avait pas de serviteurs ici. La cathédrale elle-même était en piteux état tout comme le reste de la cité, tombant en ruine. Une cité dont le nom avait été oublié volontairement par la peur qu'elle inspirait. La seule âme vivante des lieux était cette silhouette, l'ancienne cité son domaine, la cathédrale sa maison, ces restes de combattants étaient ses victimes, laissés là où ils étaient morts prévenant les audacieux qui oseraient venir de ce qui les attendaient.
La silhouette s'arrêta au centre de la cathédrale, entendant un râle venant des sous-sols. Empruntant un escalier s'enfonçant en profondeur, elle se dirigea vers la provenance du son. Arrivant en bas, elle suivit un long couloir éclairé par des torches pour arriver dans une pièce craseuse où un vieil homme barbu, sale, meurtri par les coups, était attaché à de solides chaînes en fer contre un mur.
- Je suis surpris que tu sois encore en vie vieille carne dit la silhouette de sa voix caverneuse.
- Tu aurais pu me tuer d'un seul coup, Bélial, pourquoi me laisses-tu comme cela ? Pourquoi ne m'achèves-tu pas ?
- Pourquoi te laisserai-je ce plaisir à un traître comme toi ? Tu ne mérites pas une mort rapide, mais une mort lente.
Bélial avait saisi à la gorge le vieil homme le soulevant.
- Je ne t'ai jamais trahi, je n'ai voulu que sauver ton âme et le royaume de ta folie. Comment as-tu pu sombrer dans une telle folie et devenir un être aussi sombre ?
Bélial relâcha l'homme et alla s'assoir en face de lui sur un vieux tonneau.
- Tu parles sans connaître mon destin, mais parce que nous fûmes amis je vais te le raconter.
Comme tu le sais, j'appartenais autrefois à un clan guerrier et barbare des terres du Nord. Bien que venant de ces terres, dès mon jeune âge, je montrai des signes peu ordinaires. Ma constitution était supérieure, tout comme ma force et ma célérité. Déjà à l'époque je ne me sentais pas chez moi, surtout que j'étais vu comme un paria. Le roi, cet imbécile vaniteux et traître, pour fédérer mon clan au royaume proposa divers échanges. L'un d'eux étant la formation d'un chevalier issu du clan. Le chef me choisit pour se débarrasser du paria que je représentais et je me rendis jusqu'à la capitale où je délaissa ma hache pour l'épée. Là-bas, j'appris à me contrôler et mettre de côté l'aspect barbare de mon peuple, mais je trouvais ce comportement forcé contre ma nature, tellement j'étais toujours en retenue. Lorsque j'appris que mon clan était sous la menace de créatures redoutables, je demanda à partir pour les aider. On me cracha à la figure que si mon clan était décimé c'était une bonne chose. Le pacte d'autrefois n'avait pour but de ne pas les avoir sur le dos et rien de plus. Bien que ce clan m'avait rejeté en partie je désobéis et m'y rendit, car ma famille, elle ne m'avait pas rejeté. J'arrivai hélas trop tard et trouvai mon clan décimé, les ennemis encore en place sur les lieux, dévorant les cadavres et ravageant tout ce qui restait. La fuite fut impossible car j'avais été repéré.
Poussé par l'instinct de survie et de vengeance, je les affrontai sans relâche, les massacrant un à un. Plus je les tuais plus j'en étais satisfait et la fin ne resta que des cadavres. Fou de colère, ma haine se tourna vers la capitale dont le roi n'était qu'un homme sans parole ne méritant que la mort. Je délaissai mon épée et repris ma hache et marchai vers la capitale, décidé à faire tomber ce roi. Sur le chemin, personne ne put m'arrêter et très vite plus personne ne s'opposa à moi, me laissant avancer vers mon but. J'arrivais finalement devant le roi en personne qui me donna sa couronne, car il se savait sans aucune chance en duel contre moi. Hésitant car ne voulant pas au départ le pouvoir, j'acceptai néanmoins, prenant soin d'exécuter le roi juste après mon couronnement.
Assis sur le trône je dirigeai le royaume, éliminant toute la vermine qui l'habitait et repoussant pas la force tous nos ennemis. Sur les champs de bataille j'étais craints par tous. Les chefs de clans, rois, vassaux félons tombèrent tous à mes pieds. Dans toute cette période, toi ancien conseiller du roi fut à mes cotés et je rencontrai celle qui devint ma femme, dont je ne me rappelle plus le nom. Après toutes ces batailles tu me conseillas de prendre du recul. Pour toi, le royaume n'avait plus d'ennemis, l'heure de la paix était venue. Pour moi, d'autres ennemis se dressaient au loin, et il y avait encore à combattre et conquérir. J'étais prêt à marcher jusqu'aux portes des dieux, pour m'emparer de la lumière même si je pouvais, ma soif de combat n'étais jamais étanchée. Mais en traître, un soir tu délivras les prêtres que j'avais fait emprisonner pour avoir parlé contre moi, prétextant que j'étais le mal en personne. Avec leur aide tu me piégeas pour m'enfermer dans les sous-sols de leur temple.
Je restai enfermé des semaines dans ce qui ressemblait plus à un cachot qu'une lieu de pénitence, pendant que tu reprenais les rênes du royaumes, le temps qu'officiellement je sois guéris. Tes maudits prêtres et leur fanatisme jugèrent que j'étais atteint par le maudit et m'envoyèrent au bûcher. Mais le pire, fut de voir au piquet d'à coté ma femme attachée. Il la brûlèrent, car elle était enceinte, portant selon eux un enfant maudit comme son père. Ils la brûlèrent avant de passer à moi. Dans ma chance, ou mon malheur mes liens se détachèrent alors que je brulais. Comme une torche ambulante je couru dans tous les sens, hurlant de douleur et je chutai du rempart et fini dans le fleuve non loin. Vois mon visage complètement brûlé, ces cicatrices qui ne disparaîtront jamais.
Je me réveillai tel que tu me vois quelques jours plus tard, en ces lieux, vêtu ainsi. Ma colère, ma haine, ma soif de combat et de sang plus intenses que jamais. De mes souvenirs, beaucoup me manquaient, surtout les noms. Mais ce dont je suis sûr c'est que cet incident révéla ma véritable nature, car ce qui bouillonnait en moi me permettait de me sentir vivant. De mon changement, je ne me souviens que d'une voix me disant :
- Désormais tu te désigneras sous ton véritable nom : Bélial, Seigneur démoniaque du Carnage. Désormais, ta haine et ta colère ne seront jamais assouvis et tu tueras sans cesse tout ce qui te déplait, s'oppose à toi ou attire ton malheur.
Mon nouveau moi sortit d'un sous-sol de cette cité. Elle était la dernière de cette région, abritant encore des adeptes des divinités d'en haut. Quand ils me virent sortir, ils reconnurent immédiatement en moi un démon. Les chevaliers vinrent m'affronter et je les tuai tous, puis les habitants dans un gigantesque bain de sang. Je fis ensuite de cette cité mon domaine et cette cathédrale ma demeure. Je parcouru ensuite le monde à plusieurs reprises cherchant où était mon passé, mettant fin à d'innombrables existences. Durant cette errance j'arrivai dans cette petite ville au nom si misérable qu'il me prit l'envie de la détruire juste pour cela. Malheureusement pour toi tu t'y trouvais. Malgré un corps mutilé par tes prêtres, je n'avais pas subit les effets de l'âge mais de ton côté, quarante années se sont écoulées et tu es devenu un simple vieillard. Ton règne n'a apparemment pas duré longtemps, ce qui ne m'étonnes guère venant d'une larve comme toi. La suite tu la connais, je t'ai reconnu, et emporté ici. Peu m'importe ton nom dont je n'ai aucun souvenir. Ce qui compte c'est que je me venge, bien que celle-ci ne m'apportera rien, mais c'est juste par principe et par plaisir.
- J'aurai dû t'arrêter avant, une abomination telle que toi n'aurait jamais dû émerger.
- Si cela ne te plaît pas alors tu ne peux t'en prendre qu'à toi. C'est toi qui m'a fait me révéler en me mettant entre les mains de ces fanatiques.
- Et tu vas me faire croire que tu aimes cette nouvelle existence ? Regarde-toi, tu vis dans un lieu désolé, presque en ruine sans âme qui vive !
- Les proches, le pouvoir et les biens que j'ai perdu m'importent peu. Ces choses ne représentent plus rien pour moi. La solitude est ma compagne, la terreur, le sang et la souffrance les seuls choses dont j'ai besoin pour m'alimenter. Celui que tu as connu était destiné à disparaître pour devenir un autre supérieur.
- Un jour tu seras jugé pour tes actes, nul ne peut échapper aux jugement divin !
- Et bien si je dois aller en Enfers nous nous y retrouverons car je doute que ton dieu approuve ce que tu as fait également dans le passé.
Bélial leva la tête vers le plafond et poussa un grognement puis se tourna. Quelqu'un était entré dans la cathédrale. Il détacha sa hache de sa ceinture et, se retournant d'un coup décapita le vieil homme.
- Désolé mais je n'ai pas le temps de discuter plus avec toi. Sois heureux de l'honneur que je t'ai fait, je n'ai jamais autant parlé de toute ma vie.
Bélial remonta alors à l'étage supérieur, allant faire regretter à celui qui était venu d'avoir pénétré ces lieux. Des bruits de pas de courses se fit entendre, un entrechoquement d'armes, puis un corps tomba sur le sol. Quelques secondes après tout était redevenu silencieux, le jour se couchant sur la cité. Dans la lumière de la lune, une silhouette dont la cape flottait au vent était juchée, accroupie sur la croix de la cathédrale. Le destin de ce guerrier était loin d'être finit, son nom faisait peur quand il était roi, il avait perdu, aujourd'hui il est connu comme démon, son nom terrorise et rien ni personne ne l'a encore stoppé...
A lire seulement si vous désirez en savoir un peu plus sur l'origine de Bélial :
Rang : 2
Attaque physique : 8PV
Pouvoirs :
Télépathie : Ce pouvoir permet aux Princes-Démons de communiquer par la pensée avec ses subordonnés ou avec leur suzerain. Il ne marche pas avec les membres des autres races.
Contrôle du Feu : Bélial est immunisé au feu sous toutes ses formes. En outre il peut, une fois par combat, cracher un jet de flammes (jet de dé pour savoir s'il touche) infligeant 15 points de dégâts à sa cible.
Handicap/s :
Vous trouverez la liste des handicaps "lien". Mais ce n'est en aucun cas une obligation.
Équipement de départ :
Agony
Cette hache à double lame est la fidèle compagne d'armes de Bélial avec laquelle il massacre, éventre, découpe à tout va.
Prénom : Bélial
Age : plus que votre grand-mère
Race : démon
Lieu de résidence : Vallée de la désolation
Description physique :
Bélial a une silhouette de forme humanoïde. Mesurant deux mètres, c'est une masse de muscle qui se présente dans un costume noir, lui collant à la peau. Il ne s'en sépare jamais et ce costume à la particularité de se réparer tout seul. Une longue cape rouge, semblant vivante complète sa tenue et possède les mêmes propriété de son costume. Ses bras sont protégés par des gantelets à pointes rouges ainsi que ses jambes, par des protèges tibias rouges, pourvus également de pointes.
Son masque noir, ne laisse entrevoir qu'une lueur verte venant de ses yeux. Il ne montre jamais son visage portant de lourdes cicatrices (cf histoire).
Du coté des accessoires, il porte une lourde ceinture dont la boucle est un crâne en fer. De ce crâne sortent des chaînes en fer qui pendent et semblent vivantes comme le costume. Elles peuvent s'allonger, attraper et frapper des ennemis (purement en rp).
Description psychique :
Bélial est un être qui vit la plupart du temps isolé ou erre dans le monde sans but hormis de faire couler le sang (il est partiellement amnésique et a oublié entre autre son origine et quand ses pouvoirs se sont révélés). Il n'est pas rare d'entrevoir sa silhouette sur un toit, dans un arbre, une montagne, immobile, sa cape flottant dans le vent. Il a élu domicile dans la Vallée de la désolation, dans une sorte de cathédrale en ruine où il ne tolère guère les visiteurs, comme vous verrez dans son histoire. Calme dans ces moments-là, la soif de combat, de faire couler le sang et de faire souffrir coule dans ses veines. Il ne s'en lasse jamais et causer ses maux sont ses uniques buts. Sa colère et sa haine peuvent être vite attisées quand on l'énerve ou que quelque chose lui déplait (et il ne faut pas grand chose parfois). Cela finit généralement dans le feu, l'effusion de sang, et la destruction. Bélial est un être extrêmement violent qui ne fait guère de distinction entre ses ennemis combattants et les innocents. Quand il fait des ravages il frappe sans distinction. Il n'a pas d'amis et n'aime guère la compagnie sauf quand il est obligé. Il est très difficile de s'en approcher, car seuls ceux qui peuvent attirer son respect ou avoir un peu de valeur à ses yeux peuvent espérer gagner sa confiance, ce qui pour l'heure n'est jamais arrivé.
Malgré sa sauvagerie et son cruel manque de sociabilité qui font que beaucoup pensent qu'il est une brute sans cervelle, Bélial n'est pas un imbécile. Il sait être réfléchit, bien qu'il fonce parfois tête baissée ne craignant personne et que l'issue de ses réflexions sont souvent des méthodes expéditives, efficaces et sans dommages de son côté. Enfin bon, tout ça pour dire que ce n'est pas l'idiot du village en somme.
Autre particularité, sa voix est grave est caverneuse (faisant très démoniaque en somme).
Histoire :
Une sombre silhouette avança dans ce qui était autrefois une ancienne cathédrale. Un silence pesait sur les lieux, seuls les pas de la silhouette se faisaient entendre, des pas lourds, pleins d'assurance. Plusieurs restes d'armures, parfois contenant encore un squelette, jonchaient le sol, victimes de combats, dont ils n'avaient aucune chance de victoire dès le départ. Personne n'avait pris la peine d'enlever ces corps, car il n'y avait pas de serviteurs ici. La cathédrale elle-même était en piteux état tout comme le reste de la cité, tombant en ruine. Une cité dont le nom avait été oublié volontairement par la peur qu'elle inspirait. La seule âme vivante des lieux était cette silhouette, l'ancienne cité son domaine, la cathédrale sa maison, ces restes de combattants étaient ses victimes, laissés là où ils étaient morts prévenant les audacieux qui oseraient venir de ce qui les attendaient.
La silhouette s'arrêta au centre de la cathédrale, entendant un râle venant des sous-sols. Empruntant un escalier s'enfonçant en profondeur, elle se dirigea vers la provenance du son. Arrivant en bas, elle suivit un long couloir éclairé par des torches pour arriver dans une pièce craseuse où un vieil homme barbu, sale, meurtri par les coups, était attaché à de solides chaînes en fer contre un mur.
- Je suis surpris que tu sois encore en vie vieille carne dit la silhouette de sa voix caverneuse.
- Tu aurais pu me tuer d'un seul coup, Bélial, pourquoi me laisses-tu comme cela ? Pourquoi ne m'achèves-tu pas ?
- Pourquoi te laisserai-je ce plaisir à un traître comme toi ? Tu ne mérites pas une mort rapide, mais une mort lente.
Bélial avait saisi à la gorge le vieil homme le soulevant.
- Je ne t'ai jamais trahi, je n'ai voulu que sauver ton âme et le royaume de ta folie. Comment as-tu pu sombrer dans une telle folie et devenir un être aussi sombre ?
Bélial relâcha l'homme et alla s'assoir en face de lui sur un vieux tonneau.
- Tu parles sans connaître mon destin, mais parce que nous fûmes amis je vais te le raconter.
Comme tu le sais, j'appartenais autrefois à un clan guerrier et barbare des terres du Nord. Bien que venant de ces terres, dès mon jeune âge, je montrai des signes peu ordinaires. Ma constitution était supérieure, tout comme ma force et ma célérité. Déjà à l'époque je ne me sentais pas chez moi, surtout que j'étais vu comme un paria. Le roi, cet imbécile vaniteux et traître, pour fédérer mon clan au royaume proposa divers échanges. L'un d'eux étant la formation d'un chevalier issu du clan. Le chef me choisit pour se débarrasser du paria que je représentais et je me rendis jusqu'à la capitale où je délaissa ma hache pour l'épée. Là-bas, j'appris à me contrôler et mettre de côté l'aspect barbare de mon peuple, mais je trouvais ce comportement forcé contre ma nature, tellement j'étais toujours en retenue. Lorsque j'appris que mon clan était sous la menace de créatures redoutables, je demanda à partir pour les aider. On me cracha à la figure que si mon clan était décimé c'était une bonne chose. Le pacte d'autrefois n'avait pour but de ne pas les avoir sur le dos et rien de plus. Bien que ce clan m'avait rejeté en partie je désobéis et m'y rendit, car ma famille, elle ne m'avait pas rejeté. J'arrivai hélas trop tard et trouvai mon clan décimé, les ennemis encore en place sur les lieux, dévorant les cadavres et ravageant tout ce qui restait. La fuite fut impossible car j'avais été repéré.
Poussé par l'instinct de survie et de vengeance, je les affrontai sans relâche, les massacrant un à un. Plus je les tuais plus j'en étais satisfait et la fin ne resta que des cadavres. Fou de colère, ma haine se tourna vers la capitale dont le roi n'était qu'un homme sans parole ne méritant que la mort. Je délaissai mon épée et repris ma hache et marchai vers la capitale, décidé à faire tomber ce roi. Sur le chemin, personne ne put m'arrêter et très vite plus personne ne s'opposa à moi, me laissant avancer vers mon but. J'arrivais finalement devant le roi en personne qui me donna sa couronne, car il se savait sans aucune chance en duel contre moi. Hésitant car ne voulant pas au départ le pouvoir, j'acceptai néanmoins, prenant soin d'exécuter le roi juste après mon couronnement.
Assis sur le trône je dirigeai le royaume, éliminant toute la vermine qui l'habitait et repoussant pas la force tous nos ennemis. Sur les champs de bataille j'étais craints par tous. Les chefs de clans, rois, vassaux félons tombèrent tous à mes pieds. Dans toute cette période, toi ancien conseiller du roi fut à mes cotés et je rencontrai celle qui devint ma femme, dont je ne me rappelle plus le nom. Après toutes ces batailles tu me conseillas de prendre du recul. Pour toi, le royaume n'avait plus d'ennemis, l'heure de la paix était venue. Pour moi, d'autres ennemis se dressaient au loin, et il y avait encore à combattre et conquérir. J'étais prêt à marcher jusqu'aux portes des dieux, pour m'emparer de la lumière même si je pouvais, ma soif de combat n'étais jamais étanchée. Mais en traître, un soir tu délivras les prêtres que j'avais fait emprisonner pour avoir parlé contre moi, prétextant que j'étais le mal en personne. Avec leur aide tu me piégeas pour m'enfermer dans les sous-sols de leur temple.
Je restai enfermé des semaines dans ce qui ressemblait plus à un cachot qu'une lieu de pénitence, pendant que tu reprenais les rênes du royaumes, le temps qu'officiellement je sois guéris. Tes maudits prêtres et leur fanatisme jugèrent que j'étais atteint par le maudit et m'envoyèrent au bûcher. Mais le pire, fut de voir au piquet d'à coté ma femme attachée. Il la brûlèrent, car elle était enceinte, portant selon eux un enfant maudit comme son père. Ils la brûlèrent avant de passer à moi. Dans ma chance, ou mon malheur mes liens se détachèrent alors que je brulais. Comme une torche ambulante je couru dans tous les sens, hurlant de douleur et je chutai du rempart et fini dans le fleuve non loin. Vois mon visage complètement brûlé, ces cicatrices qui ne disparaîtront jamais.
Je me réveillai tel que tu me vois quelques jours plus tard, en ces lieux, vêtu ainsi. Ma colère, ma haine, ma soif de combat et de sang plus intenses que jamais. De mes souvenirs, beaucoup me manquaient, surtout les noms. Mais ce dont je suis sûr c'est que cet incident révéla ma véritable nature, car ce qui bouillonnait en moi me permettait de me sentir vivant. De mon changement, je ne me souviens que d'une voix me disant :
- Désormais tu te désigneras sous ton véritable nom : Bélial, Seigneur démoniaque du Carnage. Désormais, ta haine et ta colère ne seront jamais assouvis et tu tueras sans cesse tout ce qui te déplait, s'oppose à toi ou attire ton malheur.
Mon nouveau moi sortit d'un sous-sol de cette cité. Elle était la dernière de cette région, abritant encore des adeptes des divinités d'en haut. Quand ils me virent sortir, ils reconnurent immédiatement en moi un démon. Les chevaliers vinrent m'affronter et je les tuai tous, puis les habitants dans un gigantesque bain de sang. Je fis ensuite de cette cité mon domaine et cette cathédrale ma demeure. Je parcouru ensuite le monde à plusieurs reprises cherchant où était mon passé, mettant fin à d'innombrables existences. Durant cette errance j'arrivai dans cette petite ville au nom si misérable qu'il me prit l'envie de la détruire juste pour cela. Malheureusement pour toi tu t'y trouvais. Malgré un corps mutilé par tes prêtres, je n'avais pas subit les effets de l'âge mais de ton côté, quarante années se sont écoulées et tu es devenu un simple vieillard. Ton règne n'a apparemment pas duré longtemps, ce qui ne m'étonnes guère venant d'une larve comme toi. La suite tu la connais, je t'ai reconnu, et emporté ici. Peu m'importe ton nom dont je n'ai aucun souvenir. Ce qui compte c'est que je me venge, bien que celle-ci ne m'apportera rien, mais c'est juste par principe et par plaisir.
- J'aurai dû t'arrêter avant, une abomination telle que toi n'aurait jamais dû émerger.
- Si cela ne te plaît pas alors tu ne peux t'en prendre qu'à toi. C'est toi qui m'a fait me révéler en me mettant entre les mains de ces fanatiques.
- Et tu vas me faire croire que tu aimes cette nouvelle existence ? Regarde-toi, tu vis dans un lieu désolé, presque en ruine sans âme qui vive !
- Les proches, le pouvoir et les biens que j'ai perdu m'importent peu. Ces choses ne représentent plus rien pour moi. La solitude est ma compagne, la terreur, le sang et la souffrance les seuls choses dont j'ai besoin pour m'alimenter. Celui que tu as connu était destiné à disparaître pour devenir un autre supérieur.
- Un jour tu seras jugé pour tes actes, nul ne peut échapper aux jugement divin !
- Et bien si je dois aller en Enfers nous nous y retrouverons car je doute que ton dieu approuve ce que tu as fait également dans le passé.
Bélial leva la tête vers le plafond et poussa un grognement puis se tourna. Quelqu'un était entré dans la cathédrale. Il détacha sa hache de sa ceinture et, se retournant d'un coup décapita le vieil homme.
- Désolé mais je n'ai pas le temps de discuter plus avec toi. Sois heureux de l'honneur que je t'ai fait, je n'ai jamais autant parlé de toute ma vie.
Bélial remonta alors à l'étage supérieur, allant faire regretter à celui qui était venu d'avoir pénétré ces lieux. Des bruits de pas de courses se fit entendre, un entrechoquement d'armes, puis un corps tomba sur le sol. Quelques secondes après tout était redevenu silencieux, le jour se couchant sur la cité. Dans la lumière de la lune, une silhouette dont la cape flottait au vent était juchée, accroupie sur la croix de la cathédrale. Le destin de ce guerrier était loin d'être finit, son nom faisait peur quand il était roi, il avait perdu, aujourd'hui il est connu comme démon, son nom terrorise et rien ni personne ne l'a encore stoppé...
A lire seulement si vous désirez en savoir un peu plus sur l'origine de Bélial :
- Spoiler:
- Abazigal a envoyé Bélial sur Terre dès sa naissance, dans le clan barbare, pour des raisons qui demeurent mystérieuses. Cela explique pourquoi Bélial était si différent des autres membres du clan, et que bien que Bélial est appris plus tard ce qu'il était réellement, il ne sait rien de son origine.
Rang : 2
Attaque physique : 8PV
Pouvoirs :
Télépathie : Ce pouvoir permet aux Princes-Démons de communiquer par la pensée avec ses subordonnés ou avec leur suzerain. Il ne marche pas avec les membres des autres races.
Contrôle du Feu : Bélial est immunisé au feu sous toutes ses formes. En outre il peut, une fois par combat, cracher un jet de flammes (jet de dé pour savoir s'il touche) infligeant 15 points de dégâts à sa cible.
Handicap/s :
Vous trouverez la liste des handicaps "lien". Mais ce n'est en aucun cas une obligation.
Équipement de départ :
Agony
Cette hache à double lame est la fidèle compagne d'armes de Bélial avec laquelle il massacre, éventre, découpe à tout va.
Dernière édition par Bélial le Mer 17 Mar - 23:29, édité 5 fois
